Dans son rapport qui a fait l’objet d’un communiqué du ministère de
la Santé(7), le professeur Laville insiste sur la nécessité
de mieux soigner les personnes en situation d’obésité en leur
permettant d’avoir accès à des soins adaptés et de mieux former les
professionnels de santé à cette maladie.
Si le dépistage précoce de l’obésité constitue un axe essentiel de
travail, Martine Laville préconise d’intégrer le repérage du surpoids
et de l’obésité dans la nouvelle consultation de prévention à 25, 45
et 65 ans. Elle propose de la valoriser comme une consultation longue,
notamment en raison du fait que cette maladie « s’accompagne de
complications entraînant l’apparition de diabète, de maladies
cardio-vasculaires, et de cancers ».(1)(8)
Dans son rapport, cette professeure de nutrition recommande de
soutenir la recherche et l’innovation en développant notamment les
cohortes de population suivies afin d’obtenir un état des lieux précis
de l’obésité en France.
Dans un dernier volet, la rapporteure estime qu’il est urgent d’agir
prioritairement dans les régions et départements d’outre-mer,
territoires où la population se heurte à de nombreuses difficultés
sanitaires et où la prévalence de l’obésité est importante.(9)