Les facteurs sociaux, tels que la stigmatisation et la discrimination liées à l'obésité, ainsi que les défis physiques associés à l'obésité, peuvent contribuer à ces problèmes de santé mentale. Sur la durée, ces troubles peuvent détériorer l’image corporelle que l’on a de soi et, par là même, l’estime de soi.
En réponse aux émotions négatives et à la stigmatisation sociale, le risque de troubles alimentaires peut s’accroître et, à leur tour, affecter la santé mentale.4
Les conséquences de cette spirale sont multiples. Elle peuvent provoquer du stress face aux défis liés à la gestion du poids. Elles peuvent engendrer de l’isolement social, les personnes en obésité étant plus susceptibles de s'isoler socialement en raison de la stigmatisation, du rejet et de la culpabilité liées à leur poids. Là encore, ce repliement sur soi peut avoir un impact négatif sur la santé mentale en favorisant la solitude et la dépression.5
Dans ce cycle potentiel « dépression-obésité », l’un peut aggraver l'autre. Par exemple, certaines personnes peuvent utiliser la nourriture comme mécanisme d’adaptation pour faire face à la dépression, ce qui peut entraîner une prise de poids supplémentaire, aggravant ainsi la dépression.6