Notre corps et notre esprit sont connectés. On le sait, la nervosité peut provoquer des mains moites et une envie d’étancher sa soif. De la même manière, une mauvaise nouvelle peut occasionner de la transpiration, voire un mal-être physique. Ce qui se passe dans notre tête agit sur notre corps au point d’augmenter le risque de développer des problèmes de santé ou de prendre du poids1,2.
Pour tenter de calmer leurs émotions, certaines personnes se tournent vers la nourriture3. Elle a le pouvoir d’apaiser, de distraire et d’insensibiliser. Si cela peut fonctionner à court terme, au fil du temps, ce comportement risque de devenir une difficulté en soi. Les psychologues nomment ce comportement « l’alimentation émotionnelle ». Les facteurs sont multiples : le stress, la dépression, l’anxiété, un traumatisme, un changement dans la vie quotidienne ou un bouleversement familial ou professionnel peut provoquer une irrépressible envie de nourriture1.
C’est, par exemple, le cas de Vicki Mooney qui s’est tournée vers l’alimentation pour échapper à une situation familiale douloureuse. A 28 ans, elle pesait 180 kilos. « Pour faire face à ce traumatisme et à mes émotions, j’allais dans ma chambre et je mangeais une barre de chocolat. Cela me réconfortait un peu ».