Et si vous parliez de votre poids avec un médecin ?
Prenez RDV avec un professionnel de santé en cabinet ou en téléconsultation.
La journaliste santé Hélia Hakimi-Prévot est partie à la rencontre du Dr Tamarindi, spécialiste du surpoids et de l’obésité de l’enfant, ainsi que de leurs familles pour démêler une question essentielle : comment naît l’obésité infantile, et comment accompagner au mieux les enfants concernés ?
Voici les points clés à retenir.
En France, 4 % des enfants et adolescents sont concernés par l’obésité, et 17 % si l’on inclut le surpoids.1 Mais contrairement aux idées reçues, ce n’est pas uniquement une question de sucre ou de gras dans l’assiette.
L’obésité infantile peut résulter de différents facteurs :
Comprendre ces facteurs permet déjà de s’éloigner de la culpabilité, tant pour les enfants que pour les parents.
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Tous les enfants en surpoids ne deviendront pas nécessairement des adultes en situation d’obésité. Toutefois, le risque augmente fortement avec l’âge, surtout après la puberté, et peut entrainer des complications.
Au-delà des aspects physiques (cardiovasculaires, respiratoires, métaboliques ou articulaires), l’obésité peut aussi peser lourd sur la vie scolaire, sociale et émotionnelle.4 De nombreux enfants rapportent un manque d’estime d’eux-mêmes, une gêne dans les activités sportives ou quotidiennes, et des remarques blessantes de camarades.5
C’est donc autant une question de santé qu’une question de bien-être et de qualité de vie.
Face au surpoids de leur enfant, certains parents pensent spontanément à réduire les portions ou à supprimer certains aliments. Pourtant, les experts le rappellent fermement : un enfant ne doit jamais être mis au régime.
Durant l’enfance et l’adolescence, le corps est en pleine construction. Le but n’est pas de faire maigrir l’enfant, mais plutôt d’accompagner une stabilisation du poids pendant que la taille continue de croître.
Les régimes stricts peuvent au contraire entraîner des troubles du comportement alimentaire, de la culpabilité, un rapport anxieux à la nourriture ou un contrôle excessif du poids, notamment chez les adolescentes, très exposées aux comparaisons et injonctions des réseaux sociaux.
Pour aider un enfant en situation d’obésité, il n’existe pas de solution unique. Les approches les plus efficaces sont celles qui impliquent plusieurs professionnels et qui prennent en compte l’enfant dans sa globalité : son corps, ses émotions, son environnement et ses habitudes de vie.
L’activité physique adaptée, par exemple, permet de renouer progressivement avec le mouvement, loin de la pression de la performance sportive. Certains enfants bénéficient également d’un suivi psychologique pour les aider à mieux comprendre leur rapport au corps et à la nourriture.
Et surtout, l’enfant n’avance jamais seul : la famille joue un rôle central. Ce sont souvent de petits changements, introduits collectivement, qui créent un terrain favorable à la stabilisation du poids. Bouger davantage ensemble, revoir l’organisation des repas, diminuer la présence d’aliments ultra-transformés… Ces ajustements sont plus efficaces lorsqu'ils ne sont ni imposés ni culpabilisants.
L’obésité infantile n’est ni une fatalité ni une question de volonté individuelle. C’est une réalité complexe, qui nécessite un regard empathique et des solutions adaptées à l’enfant.
La prévention précoce, un suivi global et bienveillant, et l’accès à des ressources spécialisées permettent d’aider les enfants à grandir sereinement tout en développant un rapport plus apaisé à leur corps et à l’alimentation.
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